De l’autre, officialisant l’importance symbolique du français, elle accorde à celui-ci un avantage qui tend à délégitimer les tentatives de protection des minorités francophones. Outre les textes étudiés ici, Two shores/Deux rives de Thuong Vuong-Riddick (1995) est une autre édition bilingue digne d’intérêt de ce point de vue. Les moments de rencontre « où le son est le sens », où l’anglais et le français se fondent, ne durent que le temps du « fi-bi » d’une mésange à capuchon noir (Brault in Blodgett et Brault 1998 : 41), et les auteurs sont vite rattrapés par le discours social à l’arrière-plan de leur conversation poétique. De 1 immobile mouvement du poème Abraham MoseKleins , La chaise berçante[The RockingChair] , traduit de l'anglais par MarieFrankland ,Édition s du Noroît, 2006 [1948]. L’illégitimité mise en scène par Desbiens est donc plus polysémique que ne l’envisage Godbout. En 1977, dans « Sur la traduction de la poésie », il réitérait sa conviction du potentiel de la traduction comme « reculturation vivifiante » et « véritable odyssée désaliénante » pour les poètes francophones du Québec (voir Brault 1989 : 213). La traduction de Brault, qui place l’« ami » au centre du vers, accentue visuellement l’espace qui sépare les correspondants : Citée plus haut (voir exemple 2), la réponse de Brault au poème de Blodgett vaut d’être reprise dans une interprétation légèrement différente, d’où ressortent certaines tensions. Lorsqu’il était étudiant à la maîtrise avec moi, Mathieu Simard a produit une fine lecture de Transfiguration qui a attiré mon attention sur certains détails pertinents pour cet article. Mobilisé d’une manière qui peut aisément sembler dénonciatrice, ce bilinguisme exemplifierait les conséquences néfastes, relevées par Brault et Blodgett dans leurs essais, d’une application des arrangements linguistiques symétriques à des milieux diglossiques : c’était la condamnation sans appel, le rejet ontologique du monde que représentait pour Desbiens la langue maternelle française, déchue, dilapidée, indifférenciée, entachée par le malaise et la honte, paralysée et paralysante jusqu’à la désarticulation des structures de la subjectivité. Ainsi, le « but time/made flesh » de Blodgett, traduit par Brault par « mais le temps/fait chair » (Blodgett et Brault 1998 : 82), devient dans le poème suivant de Brault « c’est encore elle la chair du temps » (Brault in Blodgett et Brault 1998 : 83), avant de redevenir flesh dans la traduction de Blodgett : « there it is again the flesh of time » (Blodgett in Blodgett et Brault : 83), sans qu’on sache avec certitude où les voix des poètes se relaient. À ces textes de départ s’ajoutent, au bas de chaque page, des traductions plus conventionnelles, la trame du bas redonnant dans l’autre langue le poème de la trame du haut. poème sur soi meme en anglais. Ce que Blodgett ne dit pas à cet endroit mais qui transparaît dans Transfiguration, c’est que le renga, d’après ses spécialistes, est affaire de transformation (voir Konishi 1975 : 42 ; Ogawa 2011 : 264). Lorsque Blodgett demande : « are we agreed on this my friend » (in Blodgett et Brault 1998 : 40 ; voir aussi exemple 1), il esquisse un terrain commun avec son correspondant, mais soulève en même temps un doute quant à l’étendue de ce terrain. Poème d’amitié en anglais L’amitié est l’un des plus grands trésors de la vie. Advertisement. La réécriture du bilinguisme officiel à laquelle procède Transfiguration transforme la traduction et le bilinguisme en actes bienveillants, en rapprochement choisi. L’inspiration que les poètes se reconnaissent – et à laquelle Blodgett assimile explicitement leur démarche dès l’incipit du recueil (voir Blodgett in Blodgett et Brault 1998 : 8) – est le renga, un art poétique japonais dont la popularité a culminé il y a plusieurs siècles (voir Horton 1993 : 443 ; Brazell et Cook in Konishi 1975 : 29). La seconde remarque est méthodologique et vise à prendre en compte les divergences existant entre deux textes qui font pourtant sensiblement le même exercice. Faire de L’homme invisible/The Invisible Man un mémento, c’est en offrir une lecture où la projection idéologique a préséance sur la description. Catégorie:Poème anglais. La formule de l’édition bilingue subit toutefois, dans les deux cas étudiés ici, d’importants réaménagements. Ce que la critique a surtout relevé dans cette oeuvre copieusement commentée, c’est l’imaginaire de la perte dont elle est imprégnée. EndNote, Papers, Reference Manager, RefWorks, Zotero, ENW Transfiguration by Jacques Brault and E. D. Blodgett (1998), and L’homme invisible/The Invisible Man by Patrice Desbiens (1981) are located at the crossroad of Canada’s official languages. Cela ne l’empêche pas de décrire le sujet du récit à l’aide du vocabulaire précis du bilinguisme officiel : « le bilinguisme et le biculturalisme chez les Franco-Ontariens » (1996 : 206). En découle un travail de traduction continuel de la part de l’État, travail qui assure la symétrie de la production langagière gouvernementale. À la symétrie du bilinguisme officiel, Blodgett et Brault ajoutent donc un corollaire qui en change la donne : la transfiguration réciproque. Blodgett le signale dans son commentaire sur son activité traductionnelle dans Transfiguration : ce passage est « one of the rare moments in the book in which the character of our relationship was raised » (2000 : 20). De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "sur le poème" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. La perspicacité du lien qu’il propose avec le bilinguisme officiel n’est cependant pas en cause. As one of us would leap into the air, the leap was made in the faith that the other would complete the leap. S’appuyant sur la démarche de traduction qu’il avait adoptée dans Poèmes des quatre côtés, il affirmait : « La langue anglo-américaine m’agressait ? Pour Desbiens, il n’y a pas de lieu sûr où retourner hors de la rencontre des langues. Et aussi une manière simple d'améliorer son propre anglais. À la transfiguration des premiers répond l’altération du second, cette déviation néfaste qui le mène à l’exclusion. Dans son analyse du « regard doxologique sur la traduction » à travers l’histoire du Canada français, Sherry Simon fait remarquer, à l’aide de nombreux exemples, que « [c]e sont souvent les effets délétères de la traduction sur la langue qui ont été relevés » (voir 1994 : 37 ; 39-40). Toutefois, par le jeu des influences inégales d’une langue à l’autre, il opère aussitôt un nouveau renversement, qui suggère la difficulté qu’a le français ontarien à occuper cette position. littérature anglaise   Vous y trouverez de nombreux poèmes s'adressant aux petits, parfois lus (rubrique Podcast) ou en vidéo. Par delà des thèmes et expressions qui facilitent l’entente, toute la structure du recueil est modelée de façon à adoucir les heurts. Dans ce contexte, la traduction acquiert à la fois une importance considérable et des connotations négatives. Cette pagination est celle qui fait partie du texte lui-même plutôt que le folio de l’édition de 2008. Dans la préface et l’introduction, les coéditrices, Linda Hutcheon et Marion Richmond, affirment vouloir contester par cet ouvrage l’habituelle « hierarchy of social and cultural privilege » qu’on trouve au pays (Hutcheon 1990 : 2). Elle invite à un comparatisme attentif aux divergences existant entre diverses modalités de la rencontre des langues, même quand ces modalités semblent rapprochées. Contre la logique de la loi, c’est cette logique de l’offrande qui est mise de l’avant dans le texte, comme en témoigne ce passage de Blodgett : La logique de l’offrande permet aux auteurs de faire – telle sera la réponse de Brault – « amitié avec des mots » (Brault in Blodgett et Brault 1998 : 41). Le lien avec le bilinguisme officiel n’est pas explicite dans le texte de Blodgett et Brault. Audie Murphy « ne parle pas français/doesn’t speak French » (Desbiens 2008 [1981] : 6), tandis qu’on peut lire l’anglais de Rimbaud sur les deux pages : Telle que la manie le poète, la formule de l’édition bilingue est bel et bien subvertie d’une manière qui met le bilinguisme officiel en accusation. Traditionnellement – et nos poètes répondent à ces critères –, les participants à la création d’un renga sont un groupe d’individus « who share a degree of mutual friendship as well as similar levels of competence » (Konishi 1975 : 33). Il s’intéresse autant au cadre commun que le bilinguisme officiel leur procure qu’aux manières, divergentes, dont il s’en démarque. En fait, vu l’unité du récit bilingue, on pourrait même aller jusqu’à avancer qu’il n’y a pas deux langues dans L’homme invisible/The Invisible Man, mais bien une seule, coincée entre deux versions sans commune mesure. Que le recueil soit avant tout descriptif, qu’il dépeigne le passage des saisons, que son lexique renvoie à la nature (et qu’il y soit question en particulier d’oiseaux[3], de fleurs et de la lune), qu’il célèbre l’amitié et enfin que ces éléments s’entremêlent avec une grande unité de ton sont autant de traits qui relèvent de ces règles (voir Konishi 1975). symbolisme   Bilinguisme : la définition simple du mot Bilinguisme - La réponse à votre question c'est quoi Bilinguisme ? Le Brasier Shelley : Film sonore (France Culture / Création on air). Kristiina Abdallah et Kaisa Koskinen, RIS Dans son heureux redoublement du bilinguisme officiel, l’édition bilingue donne forme au récit de Desbiens, ce qui permet de le faire advenir à la représentation. La douloureuse traduction culturelle de l’incipit de L’homme invisible/The Invisible Man est certes récurrente à travers le texte, mais elle s’enrichit fréquemment d’un potentiel de transfiguration. Qu’ils en soient remerciés. C’est ce dialogue que le présent article examinera. Leclerc (2010 : 310-314) analyse cette interprétation relativement au concept de bilinguisme soustractif que les chercheurs travaillant sur les minorités francophones du Canada ont emprunté à la psycholinguistique. anglais. Tant la forme interrogative que l’isolement du « my friend » à la fin du vers transmettent ce doute. Dans L’homme invisible/The Invisible Man, Godbout lisait la preuve de l’ineptie du bilinguisme officiel. Passer par le renga permet donc à Blodgett et Brault de se rejoindre en terrain neutre et harmonieux. L’ordre de parution des textes, avec ceux de Blodgett (à qui revient l’initiative du projet) en ouverture sur la page de gauche, donne l’impression d’une traduction de l’anglais vers le français. Récit utopique, Transfiguration reste ancré dans l’histoire de la minorisation franco-canadienne qui se trouve au coeur de L’homme invisible/The Invisible Man. Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ? Or, comme la création de tels documents s’effectue le plus souvent dans la langue de la majorité, c’est de l’anglais vers le français qu’ont lieu la plupart des traductions (voir Blodgett 1982 : 29-30 ; Juel 1999 : 239 ; Taravella 2011 : 4). En effet, les poètes s’en prennent de manière particulièrement systématique à ce qu’Antoine Berman a décrit comme « la condition […] ancillaire de la traduction, qui répercute sur la condition des traducteurs » (1984 : 14). Or, on a plutôt affaire ici à un récit en deux langues, où la duplication offerte par la traduction (gage des éditions bilingues) est à la fois incomplète et inconstante. romantique   Or, cette réverbération est annoncée d’emblée (« Les saisons se pilent les unes par-dessus les autres à une vitesse folle »), comme l’est le « clignotement » qu’elle produit[14]. Interprété par Sam Davies, ce poème de John Masefield, est un magnifique hymne à l’océan. C’est elle qui sera utilisée dans tout l’article. Je dois cette observation à Mathieu Simard. Comme dans le passage entre l’automne et l’hiver cité plus haut, l’explicit de l’homme invisible ne reproduit pas, d’un point de vue diégétique, le versant de texte qu’il est censé traduire. Cette interprétation, on le voit, n’épuise cependant pas le fonctionnement du clignotement dans le texte. Certes, comme en témoigne l’incipit, c’est bien sur la page anglaise que l’homme invisible disparaît le plus complètement. À l’encontre du discours de méfiance dont il était alors entouré, Jacques Brault a été un des premiers intellectuels franco-québécois à connoter positivement, dès ses Poèmes des quatre côtés en 1975, la traduction de l’anglais (voir Simon 1994 : 59 ; Larose 2004 : 352 et 369-370 ; Côté 2007 : 164), à laquelle il s’adonnait à cette occasion. Au Québec, la menace que l’anglais dominant représente a pu être contenue par un pacte imposant le français comme langue véhiculaire. On ne s’étonnera pas, dans ces circonstances, que l’alouette de Brault apparaisse dans un climat où, malgré l’extase qui conclut la strophe, pointe d’abord la dysphorie : Empreinte des connotations négatives de son histoire, l’alouette brûle du fait de la sécheresse de son environnement. Toutefois, la page française n’a pas pour lui une fonction de refuge. C’est le cas de l’auteur de ces lignes, parfaitement capable de comprendre le khmer à l’oral sans pour autant être capable de le parler, de le lire, ou de l’écrire. L’un est un échange entre un poète québécois et un poète albertain ; l’autre, le récit de l’expérience entre les langues d’un protagoniste franco-ontarien. Jusque dans sa structure, L’homme invisible/The Invisible Man se construit dans l’équilibre entre ces deux aspects, qui ont en commun de relever d’une esthétique de la transformation, à l’encontre de « l’idéologie traductionnelle du pareil au même » (Brault 1975 : 204). La lecture des deuxpages est nécessaire à l’appréhension du texte dans sa globalité. On a ici affaire à un récit d’illégitimité radicale, où le poète se forge paradoxalement, à même le texte de la Loi sur les langues officielles, une position de hors-la-loi – invisible parce que hors la langue telle qu’officiellement désignée, et dès lors hors la représentation[10] : Godbout relève avec justesse la douleur occasionnée par l’anglais dominant dans le récit. L’Anthologie bilingue de la poésie anglaise couvre treize siècles de création poétique : de Beowulf, l’épopée en anglo-saxon du VIIIe siècle, aux textes de Simon Armitage, né en 1963. En même temps, à l’intérieur de cet interstice, les deux textes occupent des positions radicalement différentes. Le bilinguisme: définition Idées reçues Les avantages Le bilinguisme: définition Définir le bilinguisme en quelques mots est problématique car tout comme chez les monolingues, le langage des individus bilingues peut avoir différentes caractéristiques. Reproduction autorisée par les Éditions du Noroît. S’il peut être nommé sur la page française, son statut de Franco-Ontarien n’est pas toujours perçu par les Québécois qu’il rencontre. Cette histoire, soumise au thème de la nature, n’y fait d’apparitions que discrètes ; ces apparitions n’en sont pas moins éloquentes. Ici aussi, le texte avalise des interprétations divergentes. D’un autre côté, le fait que de nombreux éléments discursifs de leur vie quotidienne ne soient accessibles aux francophones que par des formulations créées à partir d’une autre langue préoccupe tant les experts que les locuteurs du français eux-mêmes et contribue à une perception de la traduction comme menace. Certes, les écrivains français Rimbaud et Baudelaire, figures de la littérature mondiale que Desbiens récupère comme personnages, possèdent le statut nécessaire pour voyager vers la version anglaise ; mais ils ressortent dégradés de leur passage en Ontario français. La reproduction est autorisée par les Éditions Prise de parole. Les divergences entre les versions, la traversée des langues entre la page de gauche et celle de droite, de même que le bouleversement des attentes quant aux langues de départ et d’arrivée n’en sont pas exclus. Ces règles complexes, Blodgett et Brault ne s’y astreignent pas systématiquement : Brault fait valoir d’entrée de jeu que les poètes suivent ici chacun « sa dictée propre » et qu’ils ne se sont donné « aucune règle préétablie » (Brault in Blodgett et Brault 1998 : 9). À rebours de sa mort, sur le fil de l'eau et du feu, Shelley, révolutionnaire, libertaire, féministe, républicain, idéaliste, enleveur de femmes, athée... déroule ses mots comme de la poudre, en échos politiques, poétiques et incendiaires au-devant du sublime. Reportant l’amitié sur une mésange, Brault s’en distancie. De fait, dans leur manipulation de la formule de l’édition bilingue, Transfiguration et L’homme invisible/The Invisible Man entretiennent un dialogue idéologique et formel avec le bilinguisme officiel canadien et avec les pratiques de traduction qui lui sont associées. Chez lui, c’est le français qui est à gauche et l’anglais, à droite. Portrait de Percy Bysshe Shelley par Alfred Clint, en 1819. Le présent article veut rendre compte de leur relation, à la fois idéologique et formelle, avec le bilinguisme officiel et avec les pratiques traductionnelles qui lui sont associées. Sauf que la mort de l’homme invisible, constamment recommencée, est justement une performance. Par contre, il fait silence sur le versant français de cette douleur, sur la domination exercée par le Québec francophone. En ce sens, leur lecture conjointe invite à un comparatisme ne portant exclusivement ni sur les imaginaires respectifs de l’anglais et du français au Canada ni même sur une zone frontière entre les deux qu’on imaginerait unifiée, ou uniformément perturbatrice. L’opposition est plutôt à une « symétrisation » où la symétrie serait mimée sans qu’il y ait échange véritable. Et la douleur qui y est exprimée est explicitement liée à la déception que lui occasionne ce séjour dans un lieu où il n’est pas arrivé à se reconnaître : He thought all French-Canadians worthy of their name belonged there. Le passage, qui met aussitôt l’affirmation en acte, se lit comme suit : On reviendra plus loin sur l’adoucissement que Blodgett fait subir aux images de Brault – manifeste ici lorsque « pousse » devient « eases » et « bref » devient « soft ». Surtout existentiel aux yeux des critiques franco-ontariens, le sentiment d’anéantissement qui ressort du texte de Desbiens devient argument politique chez Godbout : Ceux qui ressentent un pincement de coeur à la chanson de [Gilles] Vigneault sur la Louisiane auront mal jusqu’aux tripes à lire The Invisible Man. La distance allait être confirmée dans toute son ampleur par la réception de la coédition au Canada anglais, où le texte de Desbiens passerait quasi inaperçu et où, dans la seule recension publiée, les différences entre les deux versions ne seraient pas relevées (voir Aubert, 1982 : 30 ; Leclerc et Nolette 2014 : 259). D’autre part, même chez les anglophones et même chez ceux parmi eux (nombreux) qui ne maîtrisent pas le français, le bilinguisme anglais-français joue un rôle non négligeable dans la construction de l’identité nationale. L’homme invisible/The Invisible Man, de son côté, met en scène un brouillage entre les catégories prédéfinies : He doesn’t know if he’s going to survive the war. Transfiguration et L’homme invisible/The Invisible Man se situent tous deux à la croisée des langues officielles et font tous deux ressortir cet interstice – ou espace tiers – dont ils émanent. ... Sur ce post will partager collection nombreux photographies options par rapport à La Terre Vaine Et Autres Poemes Edition Bilingue Francais que peut certainement vous avoir, ... Téléchargement gratuit L Italie Au Miroir Bilinguisme Et Auto Traduction Dans La Poesie Ces textes poétiques empruntent – mais pour les détourner – les codes de l’édition bilingue. Dans le premier vers de cette réponse, Brault, on l’a vu, reprend à son compte l’amitié introduite par Blodgett. L’auteure d’origine vietnamienne et établie en Colombie-Britannique présente un recueil de poèmes autobiographiques qu’elle formule dans les deux langues officielles. Quelles que soient les positions des uns et des autres à son endroit, le bilinguisme officiel, dans son versant traductionnel, imprègne l’imaginaire national canadien.