L'assimilation de Mahomet au Paraclet annoncé dans les Évangiles (chap. Fondateur de l'islam, il en est considéré comme le prophète majeur. Quand il cheminait, il lançait ses pieds énergiquement en avant comme s’il descendait une pente. Il est rapporté dans Taqrib al-Tahzib ainsi que dans Al-Bidayah wa al-Nihayah qu'Asma (r.a.) est morte en l'an 73 de l'Hégire à l'âge de 100 ans. Le règne d'Abraha est situé entre 535 et 565[62]. C'est le cas de la série documentaire Islam : Empire of Faith de Robert H. Gardner, distribuée par la compagnie américaine PBS en 2000. Pour d'autres, l'islam porte davantage des influences du Nord de l'Arabie[29],[30]. Mahomet est aussi une pièce théâtrale de Johann Wolfgang Von Goethe[251]. nécessaire]. Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, a rapporté beaucoup de hadiths, et reste aux côtés de Mohamed jusqu’à son lit de mort. Pour Tolan, il faut davantage lire dans ces écrits une critique de l'Église qu'une véritable louange[235]. C'est le cas du film biographique Le Message, coproduction multinationale réalisée par Moustapha Akkad et sortie en 1976. Sous l'influence de sources espagnoles comme les chroniques d'Euloge de Cordoue ou de récits de pèlerins revenant de Terre sainte comme celui de Dithmar, le Mahomet de la littérature se rapproche aux XIIe et XIIIe siècles de celui de la tradition musulmane, sa vie est enrichie de nombreuses histoires fabuleuses et calomnieuses. Abū al-Fidāʼ Ismāʻīl ibn ʻAlī, Noël Desvergers. Quant à eux, « les hanafites (et muʿtazilites) font ainsi prévaloir le ra’y, l’intelligence mise au service du jugement, plutôt que la stricte imitation des actions du Prophète et des anciens (salaf) érigés en modèles atemporels. Ainsi, pour Geert Wilders, Mahomet est « terroriste, pédophile et psychopathe »[253]. ), Reynolds, G. Il est surnommé encore Abou l-Qâsim, soit « père de Qasim » (correspond toujours au fils aîné comme le veut la tradition arabe)[réf. En raison du développement de la pensée salafiste, mais aussi d'un courant rationaliste, elle connait aujourd'hui un déclin[189]. Mahomet effectue de nombreuses retraites spirituelles (appelées taḥannuth[75]), à l'instar de ce que font les hunafâ, des ascètes de tendance monothéiste qui annoncent la fin des temps[70]. La famille de Mahomet est hachémite par référence à son arrière-grand-père Hâchim ibn `Abd Manaf. Rabie II. Cette appartenance possèdent une importante dimension politique. Le butin est considérable et fait de lui l'homme le plus riche et le plus puissant de Médine[80]. Cependant, l'érudit et précurseur orientaliste français Guillaume Postel, contemporain de François Ier, utilisera dès le XVIe siècle la forme « Muhamed » et les termes « muhamediste » et « muhamedique »[154]. éditions de Thesaurus, de Al-Bustane et de La Ruche. Cette forme « Mahomet » ne présente plus a priori aucune connotation péjorative[144] mais est peu appréciée dans le monde musulman[153]. Le dernier pèlerinage s'appelle Hadjetou el Wadâ (« le pèlerinage de l'adieu » ou « de la perfection »). Une approche historique doit inclure aussi des sources non musulmanes comme la Doctrina Jacobi[2]. Certaines de ces sources ont été étudiées par M. Cook et P. Crone dans l'ouvrage Hagarism The Making of The Islamic World. Plus récemment, Salman Rushdie dans les Versets sataniques reprend ce terme péjoratif médiéval Mahound pour désigner Mahomet[réf. ». Au-delà du conquérant et du poète, des auteurs du XIXe siècle vont mettre en avant l'aspect héroïque de la figure de Mahomet. », Claude Gilliot, "Bulletin d'islamologie et d'études arabes" dans. La vie de Mahomet est fixée à partir de trois principaux ensembles de sources musulmanes : le Coran, les sîra, les hadiths. Dans ces récits, l'image de Mahomet est une preuve, faite de main divine, de la Prophétie de Mahomet[223]. Le seul trait insolite se trouvait au milieu de son dos, entre les épaules : une marque de forme ovale, petite mais très distincte, où la peau était légèrement gonflée, semblable à l'empreinte laissée par une ventouse, mais cette marque était là à la naissance de l'enfant ». nécessaire]. Beyond these two foundational classics, some fourth/tenth-century scholars refer to a four-book selection that adds the two Sunans of Abū Dāwūd (d. 275/889) and al-Nāsaʾī (d. 303/915). Ainsi, L. Massignon, qui souhaitait un dialogue avec les musulmans, voyait dans Mahomet un être inspiré par Dieu, qui prêcha la vérité et amena son peuple au culte du Dieu suprême et unique ». L'auteur remarque l'usage d'un tel terme dans deux régions, Kirman (actuel Kerman) en Iran et au Nord (Turkménistan, Afghanistan). La chronique, Histoire des prophètes et des rois, Lieux de sépulture des fondateurs des religions du monde, Site historique sur Mahomet et la naissance de l'islam, Page sur les différentes représentations iconographiques de Mahomet à travers les siècles, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mahomet&oldid=178331485, Personnage cité dans la Divine Comédie (Enfer), Date de naissance incertaine (VIe siècle), Recension temporaire pour le modèle Ouvrage, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article manquant de références depuis décembre 2018, Article manquant de références/Liste complète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à la bande dessinée, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Monde arabo-musulman/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Religions et croyances, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, Portail:Biographie/Articles liés/Militaire, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Pour P. Crone et M. Cook, « Mais ce qu'il y a de vraiment étonnant dans la Doctrina c'est qu'elle rapporte que le Prophète prêchait l'avènement de l’« Oint qui allait venir ». (Ed. », « We can discern three strata of the Sunni ḥadīth canon. Elle meurt trois ans avant l'Hégire[115]. Sur ce constat repose l'accusation de falsification portée par ceux-ci contre la version officielle du Coran. Considérant la prolixité du Coran sur les familles des prophètes, ils considéraient qu'il était impossible que le Coran n'évoque pas davantage la famille de Mahomet. Les mariages sont tous liés à un intérêt diplomatique comme le veut la tradition arabe de l'époque. […] Et quand j'ai enquêté, j'ai entendu de ceux qui l'avaient rencontré que personne ne trouve aucune vérité dans le soi-disant prophète, seulement l'effusion du sang humain. Selon la sunna, les habitants lui demandent de trancher un conflit entre les deux tribus principales. Les révélations se poursuivirent pendant vingt-trois ans, et ensemble elles formèrent ce que nous connaissons comme le Coran. Néanmoins, elle explique que « son histoire a été « écrite » pour les besoins d'une légitimation du pouvoir » et certaines sources permettent de supposer une mort dans la région de Gaza après 634[106]. Il n’était pas né. La première escale de notre voyage à travers les miracles du Coran et ses prodiges sera celle du miracle en lien avec l’âge de la mort du Prophète ﷺ. Comme vous le savez, et comme le mentionnent de nombreux ouvrages biographiques, le Prophète ﷺ est décédé à 63 ans. Il avait sur la poitrine des poils rares et fins, mais par contre ceux des mains et des pieds étaient épais, sa barbe bien fournie. L'année de naissance de Mahomet est en fait incertaine. Il n'y a pas de dieu en dehors de Lui, qui donne la vie et fait mourir […] », « Salut à celui qui suit la droite voie. Question 3. C'est le résultat de trois ans de lecture attentive du Coran, des hadiths, c'est-à-dire les faits et les dires que l'on attribue au Prophète, et des récits biographiques publiés après sa mort. nécessaire]. Dis : Ô humain, je suis l'apôtre d'Allah, envoyé vers vous tous, de celui qui possède les cieux et la terre. » Le contexte du texte ne laisse que peu de doute quant à la désignation de Mahomet par la périphrase au début de la citation[6]. Ainsi, dès le VIIIe siècle, ce terme est associé par Ibn Ishaq à Mahomet[200]. Elles sont écrites soit par des musulmans mais aussi par des non-musulmans et cherchent à principalement dédouaner Mahomet de faits violents. « Et quand Jésus fils de Marie dit : « ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager d’Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera « Ahmad ». The perennial core has been the Ṣaḥīḥayn. Le monde shiite adhère à la thèse de l'empoisonnement, faisant de Mahomet un martyr. Il lui revient donc, dans la croyance islamique, de restaurer la loi ainsi que la foi incorruptible du monothéisme d'origine tel qu'il fut apporté par Dieu à Adam, Noé, Abraham, Moïse et Jésus, ainsi que tous les autres prophètes venus avant lui[176]. Afin d'en finir avec la menace que constituait à leurs yeux ce nouvel état, les Mecquois forment une coalition regroupant plusieurs tribus arabes dont Gatafan, Banu Sulaym, Banu Asad, Fazarah et Ashja.  Les prophètes. « d'un côté, il n'est pas possible d'écrire une biographie historique du Prophète sans être accusé de faire un usage non critique des sources ; tandis que, d'un autre côté, lorsqu'on fait un usage critique des sources, il est simplement impossible d'écrire une telle biographie, « toute biographie du prophète de l'islam n'a de valeur que celle d'un roman que l'on espère historique, « L’auteur stigmatise enfin la chronologie de ces récits biographiques, laquelle, en plus d’être artificielle, n’a pas existé avant le milieu du, « sorti d’Arabie pour affronter les Byzantins et les Perses, « De cette façon, avec celui en qui nous avons confiance, et en qui nous croyons, nous sommes partis pieds nus, nu, sans équipement, force, arme ou provisions, pour lutter contre le plus grand des empires, les nations les plus puissantes dont la domination sur les autres peuples était la plus impitoyable, c'est-à-dire: la Perse et Byzance. », « C'est au contraire l'usage en français de se servir de la forme Mohammed, lorsqu'on parle des Arabes vivants qui portent ce même nom. Cependant, si les mentions de Mahomet sont rares dans ce texte sacré, les théologiens musulmans lisent dans certains versets des références à sa vie[10]. Pour chacun des autres prophètes cités dans le Coran ou encore lorsqu'ils parlent des anges, ils prononcent « sur lui la paix », « `alayhi salām » (عليه السلام). », La biographie rédigée par Ibn Ishâq au VIIIe siècle est l'une des plus anciennes biographies de Mahomet. Elles sont vénérées par les fidèles pour obtenir une grâce « qui en émane », qui pour guérir, qui pour trouver un époux[205], pour conjurer le « mauvais sort »[206]. (2016). commettez nulle injustice à l'égard de ma famille ; ensuite, observez la parole de Dieu, telle que je vous l'ai transmise, sans rien ajouter, sans rien omettre. Perdue, elle nous est principalement connue par des recensions du IXe et du Xe siècle. ». Mahomet ayant une crise d'épilepsie, 1640, Amsterdam, Broer Jansz. nécessaire] Samurah bin Jundab composa également un grand volume de hadiths[Note 9]. Les Mecquois leur refusent l'accès au sanctuaire, mais concluent avec les musulmans la trêve dite d'Al-Hudaybiyya. Son corps aurait alors été abandonné trois jours montrant ainsi le refus de sa mort — certains croyant une fin du monde imminente — et pour des raisons politiques, afin de permettre la prise du pouvoir par Abû Bakr[15]. Ce n'est que deux ans après la mort de Khadidja qu’il se remarie, cette fois en ayant plusieurs épouses. Cette forme, qui est attestée depuis le XIIIe siècle, est assez éloignée des prononciations musulmanes actuelles, par exemple de l'arabe (محمد, mʊˈħæmmæd .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter). Facebook . Après avoir enduré les affres de la mort, il s’éteignit (‘alayhi salat wa salam). Là, Mahomet se mue en chef unificateur d'un État théocratique monothéiste qui dépasse les divisions tribales traditionnelles, commençant par former une communauté unique entre les Muhâjirûn — les « Émigrants » mecquois — et les Ansâr — les Auxiliaires [du Prophète] convertis de Médine[6]. « Il a retiré toute l’Asie de l’Idolâtrie… », « Ton Jésus ne vaut pas mieux que Mahomet, Mahomet pas mieux que Moïse, et tous trois pas mieux que Confucius qui pourtant dicta quelques bons principes pendant que les trois autres déraisonnaient; mais en général tous ces gens-là ne sont que des imposteurs, dont le philosophe s'est moqué, que la canaille a crus et que la justice aurait dû faire pendre. À quel âge le Prophète Mohammad perdit-il son grand-père ? Fort de son nouveau pouvoir, Mahomet réorganise Yathrib, où il est en même temps chef religieux, politique et militaire. Pour Olivier Hanne, « Pour les spécialistes, la biographie de Mahomet est impossible. Ils ont sept enfants. Selon Michael Cook, si l'on ne s'appuyait que sur le Coran, « on pourrait déduire que le protagoniste du Coran est Muhammad, qu'il a vécu en Arabie occidentale et qu'il en voulait amèrement à ses contemporains qui récusaient ses prétentions à la prophétie. Se rendant alors à la mosquée, il prononce son dernier prêche[19] : « Écoutez-moi tous, dit-il. Les représentations des XIIIe – XVIe siècles s'inspirent de ces ouvrages[211],[212]. Rabie I. Chaabane. À partir du XVIe siècle, la quantité d'images de Mahomet diminuent[222]. Pratique conforme aux normes et aux valeurs de l'Arabie de l'époque[116],[Note 47], âgé d'environ 50 ans, il épouse la jeune Aïcha (605/610-678) fille d'Abu Bakr. », « des raisons matérielles ou d'autorité tribale », « Au nom d'Allah clément et miséricordieux. Ainsi, les traces de traditions anciennes sont « très probablement artificielles et mythifiée »[17]. »[86]. Quel est le mois de la naissance du Prophète par rapport au calendrier lunaire : Mouharram. Selon les traditions musulmanes, des ouvrages ont été rédigés du vivant de Mahomet ou par ses compagnons : Abu Bakr, premier calife, aurait compilé 500 hadiths qu’il aurait détruits par crainte d’insérer des fautes[Note 6][réf. Écoutez maintenant mes volontés dernières. « signes de Dieu »), sont progressivement « descendues » sur Mahomet jusqu'à sa mort sous forme de versets qui seront compilés en un seul livre : le Coran, considéré par les musulmans comme la « Parole de Dieu » autour de laquelle la religion est fondée. Il est également désigné par l'expression (Nabi) (النَّبيّ, an-nabīy, traduit « le Prophète »). La graphie « Machumet »[147],[148] apparaît dans la traduction du Coran faite en latin à la demande de l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable en 1142[Note 56]. »[Note 1]. Cette mise en place a impliqué de « négliger les textes litigieux » et de s'estimer « libre dans l'interprétation ». 3594 d'éd. Hiba Abid, « La vénération du Prophète en Occident musulman à travers l’étude codicologique de livres de piété (xie/xviie-xiiie/xixe siècles) », Rachida Chih, "La célébration de la naissance du Prophète (. D'autres traditions parlent du 28 mai[14]. Ce conformisme/imitation taqlîd est une obligation pour ceux qui, non versés dans les sciences juridiques sont confrontés à une question légale ou éthique. Mais on ne pourrait pas dire que le sanctuaire se trouvait à La Mecque, ni que Muhammad lui-même venait de là, et on ne pourrait que supposer qu'il s'était établi à Yathrib »[13]. La sourate 33 sert à presenter la pureté de la famille de Mahomet, nommée « famille de la demeure », expression qui évoque la Beth David, maison de David, ou la Sainte famille chrétienne. L’interdiction de le représenter est encore une manière de lui obéir, sauf s’il s’avère qu’elle est vécue comme une extension subreptice à sa personne de l’interdiction de toute image de Dieu, auquel cas cette interdiction devient elle-même tacitement idolâtrique. Plusieurs films, des films de fiction biographique ou des films documentaires, ont été consacrés à Mahomet. Jabir ibn Abdullah al-Ansari a rédigé plusieurs ouvrages[Note 8].[réf. Mohamed est une forme française courante dans le Maghreb[169][réf. nécessaire]. Parmi d'autres biographes, Alfred-Louis de Prémare cite ces propos afin de souligner la difficulté à laquelle sont confrontés les historiens qui tentent d'établir la biographie de Mahomet : il existe à son sujet peu de sources fiables du point de vue de l'historien, ce qui fait, selon lui, que « toute biographie du prophète de l'islam n'a de valeur que celle d'un roman que l'on espère historique »[27]. Dans celui-ci, il décrit plusieurs types de biographies, encore valables pour les ouvrages plus récents. Le crédit historique a apporter à ces textes fait débat[5]. Cette année-là, le général chrétien éthiopien et vice-roi du Yémen, Abraha, avait attaqué en vain La Mecqueavec une troupe d’éléphants. Le sanctuaire mecquois dont la fondation est attribuée à Ibrahim devient le centre spirituel de la nouvelle religion[89] tandis que le Coran s'affirme comme la seule révélation authentique, le judaïsme et le christianisme n’ayant su, selon lui, conserver l'intégrité des Écritures[92]. nécessaire]. Ceci est une compilation des cours donnés dans l'enceinte de la mosquée. « Mahomet le fanatique, le cruel, le fourbe, et, à la honte des hommes, le grand, qui de garçon marchand devient prophète, législateur et monarque », Recueil des Lettres de Voltaire (1739-41), Voltaire, éd. La plupart des habitants se convertissent à l'islam et la Kaaba, débarrassée de ses idoles, conserve sa place éminente dans la culture arabe en voie d'islamisation[100]. Le moment est venu où je Le ritualisme traduit le souci de coller à la norme. Au Moyen Âge la polygamie est fréquente en Arabie, Mahomet la limite à quatre épouses[Note 53][réf. Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) décédé des suites de sa maladie. L'évolution qui aboutit à la Sîra (biographie sacrée du prophète) s'est en fait effectuée du matériau de base à l'élaboration littéraire fondée sur un certain nombre de critères, lesquels ne sont pas seulement littéraires, mais aussi doctrinaux et idéologiques. Cette intercession est dite permise par Dieu. », « si l’on écarte les innombrables hadiths visiblement forgés et tout ce qui relève de la pure hagiographie, on en vient peu à peu à cerner le noyau d’une très possible réalité historique », « Pour les spécialistes, la biographie de Mahomet est impossible. Par ailleurs, plusieurs documentaires consacrés à Mahomet ou à l'histoire de l'islam en général relatent la vie du prophète de l'islam. Les années suivantes de sa vie sont peu documentées et l'on ignore précisément les influences extérieures qui ont pu s'exercer sur lui durant cette période[6]. La tradition veut que, lors d'un voyage, un moine reconnaisse sur lui le signe de la vocation prophétique[70]. 45, No. Cela veut dire que le cœur du message du Prophète, dans le premier témoignage dont nous disposons en dehors de la tradition islamique, apparaît comme le messianisme judaïque[9]. Andreas Goerke, "Reconstructing the Earliest sira Texts: the Hijra in the Corpus of 'Urwa b. al-Zubayr", Journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain & Ireland (New Series), « On peut discerner entre trois couches du canon de ḥadīth Sunnītes. Afin de ne pas être en contradiction avec la protection divine de Mahomet évoquée dans le Coran, des traditionnistes, comme H. Zaqzuq d'al-Azhar défendent que Mahomet aurait survécu trois ans au poison et y voit un miracle. Non que le personnage n’ait pas existé, mais qu’aucun des documents qui en retracent le parcours ne répond aux exigences de l’histoire », « d'un côté, il n'est pas possible d'écrire une biographie historique du Prophète sans être accusé de faire un usage non critique des sources ; tandis que, d'un autre côté, lorsqu'on fait un usage critique des sources, il est simplement impossible d'écrire une telle biographie. Des manifestations pour protester contre ces dessins ont lieu dans plusieurs pays, notamment devant le consulat italien à Benghazi en Libye, qui ont fait plusieurs morts[256]. La Sainte Marie n'était pas plus agée qu'elle lorsqu'elle donna naissance à Jésus Christ. XXXIII, Les Coalisés : 49-51), Tafsir, ibn kathir (Cor. nécessaire], au siècle des Lumières durant lequel celui-ci est avant tout perçu rationaliste et un réformateur. « Mahomet » est la forme la plus communément attestée en français dans les conversations courantes, ainsi que dans les œuvres littéraires, les récits historiques, dans les encyclopédies et dictionnaires du XVIIe siècle jusqu'à nos jours[145]. . Pour Christiane Gruber, il s'agit plutôt d'un reflet de la tendance mystique à l'abstraction dans la représentation de Mahomet comme « Lumière prophétique ». Exténués par le siège et les intempéries, les coalisés décident de lever le siège laissant les Banu Qurayza à leur sort. De même, le Coran décrit le milieu de Mahomet comme étant principalement polythéiste. La vie de Mahomet racontée par les traditions est donc « une image idéalisée du Prophète à travers le regard des musulmans des VIIIe – Xe siècles »[1]. Sa carnation était blonde tirant vers le rouge. De nombreux récits se sont développés sur la famille de Mahomet. Par ailleurs seuls les noms des chefs sont cités. Pour Claude Gilliot, « Faire naître l’islam dans un milieu païen, plutôt qu’en contact étroit avec le monothéisme (et dans un cadre polémique inter-monothéiste) devait contribuer à renforcer l’idée de l’origine « purement divine » de la nouvelle révélation. Une tradition, avec ses exagérations selon l'historien Maxime Rodinson, « en fait dès cette époque un modèle de perfection physique, intellectuelle et morale »[71] : il aurait été fort, judicieux dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis et plus encore à ses promesses. Le Prophète lui-même, devinant la vénération dont il commençait d’être l’objet et désireux de prévenir tout risque d’idolâtrie, a souvent rappelé qu’il n’était qu’un homme. Aicha devenue "mère des croyants" et source sûre de de paroles (hadith) et faits (sunna) du prophète. L'opposition des munâfiqun — « hypocrites » —, les convertis qui marquent une certaine distance critique avec Mahomet, est elle aussi momentanément jugulée[92]. », « à reconnaître l’intercession du Prophète, pourtant solidement établie dans les textes et la Tradition », « parce qu'ils ne peuvent réellement s'y opposer », « L’histoire du texte et des traductions de l’Évangile, jointe au fait que le mot, « A vrai dire, tous les portraits que nous en avons sont sujets à caution », « Il était, nous dit-on, de taille moyenne, avec une grande tête, mais n’avait pas la face ronde et joufflue ; ses cheveux étaient frisés sans excès, ses yeux noirs, grands et bien fendus, sous de longs cils. Certaines traditions (qui sont, en partie, nées des conflits entre courants rivaux) sont alors rejetées[194]. À l'instant de mourir, il a unifié par les armes la partie occidentale de la péninsule arabe. Ceux qui ne s'accordent pas avec les projets de Mahomet se retrouvent écartés et l'opposition interne à Médine, qui inquiète Mahomet, est matée : deux tribus juives sont chassées de la ville en 624 puis 625 et la troisième est décimée en avril 627[93]. Le mois de jeûne, Ramadan, est par la suite fixé le mois anniversaire où aurait commencé la révélation du Coran ou, selon une autre version, pour commémorer la bataille de Badr[réf. Dans ce contexte, précédant et préparant les confrontations des croisades, « l’islam et son prophète ont été successivement (mais aussi, parfois, concomitamment) présentés comme un fléau de Dieu puis comme une hérésie et/ou un paganisme idolâtre.